En avant-propos à la chronique d’Alain Accardo, « Vaccination » publiée dans le journal la Décroissance d’avril 2021 que vous trouverez reproduite ci-dessous, quelques réflexions personnelles et communes.
Quand la soumission et l’acceptation sont partout et la résistance nulle part
Mardi 4 mai 2021, la chaîne Arte a diffusé « Histoire secrète de la Résistance », un documentaire fiction de Caroline Benarrosch et Nicolas Bozino. La présentation rappelait que ces femmes et ces hommes issus de tous les horizons et milieux, étaient animés par des opinions politiques divergentes, mais que tous partageaient la même volonté de se battre pour libérer la France…Ils avaient tous en partage l’amour inconditionnel de la liberté et de leur pays. Ce documentaire ne peut qu’interpeller sur la situation politique et sanitaire actuelle et la quasi absence de résistance partout dans le monde. Mais dans quelles insondables oubliettes ont donc disparu le courage, la lutte, l’esprit critique ? Cela au profit de ce que l’on nomme « la fabrique du consentement » qui se traduit par de nouvelles contraintes et restrictions des libertés, acceptées voire même justifiées par une majorité de la population. La peur depuis 15 mois a tout balayé sur son passage, certes les gouvernements européens et le nôtre en particulier, y ont mis les moyens : il fallait sidérer, tétaniser, désorienter, bref frapper un grand coup, afin de réduire a quia les peuples et empêcher toutes formes de contestation et résistance de leur part.
La mécanique implacable de la peur, entretenue jour après jour, par l’incessante litanie morbide des médias aux ordres, a atteint son objectif puisque des millions de gens courent se faire vacciner. Un agenda parfait qui malgré les mensonges plus grossiers les uns que les autres, les incohérences, les confinements à répétition, les décisions annoncées un jour puis démenties le lendemain qui n’ont cessé de se succéder, n’a cependant pas alerté nos concitoyens. Ils sont devenus les jouets sans pouvoir ni conscience, d’une vaste manipulation, abandonnant tout esprit critique, toute réflexion pour s’en remettre aveuglément à ceux qui les gouvernent. Afin d’enfoncer toujours davantage le clou, un nouveau slogan a fleuri: « Une seule solution la vaccination » matraqué jusqu’à l’écœurement sur les ondes, détournant l’original : « Une seule solution la révolution » ! Pauvres de nous, nous en sommes à des années lumière de la révolution…Combien pour simplement s’interroger sur la provenance de cette palanquée de « vaccins » survenus dans notre ciel tels des météorites ? Combien pour questionner leur efficacité/ nocivité à plus ou moins long terme? Combien pour s’étonner que si on parle hospitalisations, c’est silence radio sur les traitements curatifs et ce, depuis le début ? Comme si la vaccination massive était programmée et dans les tuyaux dès le départ. Il est vrai que les voix discordantes, quelles soient celles de scientifiques reconnus ou de citoyens éclairés qui osent poser des questions, émettre des doutes, demander la prise en compte d’études scientifiques indépendantes sont aussitôt renvoyées dans l’enfer complotiste avant d’être interdites d’expression dans les médias publics ou privés du pouvoir.
Est-il encore temps de s’effarer de ces monstrueuses manipulations : manipulation des faits, puis manipulation idéologique. Il suffit pour s’en convaincre, d’observer les différents indicateurs chiffrés de la crise sanitaire qui nous sont servis en abondance, sans aucun repère, mélangeant les pourcentages, comparant torchons et serviettes, du nombre d’hospitalisation au taux d’incidence et qui ont le pouvoir miraculeux de s’inverser du jour au lendemain, pour justifier les voltes-face des décisions gouvernementales qui tiennent lieu de politique sanitaire. Lire en guise d’illustration l’encadré ci-dessous.
Que dire du cynisme des pouvoirs qui pratiquent l’éloge de l’adaptation à la situation qu’ils ont fabriquée, et dénoncent les soi-disant mauvais esprits, mauvais citoyens qualifiés systématiquement de complotistes qui continuent inlassablement, à mettre en doute les injonctions de la pensée dominante et appellent leurs concitoyens à s’interroger sur la cuisine qui leur est servie. Sommes-nous revenus à la sombre période du Pétainisme, les Français ne seraient-ils plus qu’une assemblée de pantins, gouvernés par la peur, prêts à tout gober pour retrouver « la vie d’avant », quelle sinistre farce si vous y croyez ! Les beaux jours ne sont pas devant nous, il y a même de fortes probabilités pour que nous nous dirigions vers des jours dramatiques.
Soumission et acceptation partout, résistance nulle part : il faudra en payer le prix.
Annie Aucante
Dominique Humbert
Cliquez sur le texte pour agrandirLa Décroissance, avril 2021