Un permis nouveau serait-il en cours de gestation, à La Louvière ? C’est en tous cas ce que semble craindre le Requérant, partisan d’une solution d’aménagement concertée du secteur.
Apparenté en Mairie au nain « Grincheux » de Blanche Neige, le Requérant, qualifié de « pas en odeur de sainteté à La Bresse !» par le Défenseur des Droits, relève en effet dans le permis en cours ( ?) (..19D0017) accordé à Mr et Mme Lejeune qu’il faudra à ce dernier se raccorder au réseau public d’assainissement, dès que celui-ci aura été prolongé non loin de la maison de Mr et Mme René Abel.
Et, promis, juré, c’est écrit dans la convention d’occupation de la réserve foncière (*) accordée à Mr Christophe Poirot en octobre 2019, le prolongement sur la réserve du réseau d’assainissement sera réalisé par la Mairie en 2020.
Ceci est promis juré également dans le permis de construire de Mr Lejeune (celui du 17 sept 2019) … : « Considérant que le projet prévoit d’être raccordé au réseau public d’assainissement, que des travaux d’extension de ce réseau sont nécessaires, que ces travaux seront terminés le 31/12/2020, … le permis de construire est accordé. »
Supposons donc que la Mairie tienne son engagement de travaux destiné aussi à servir Mr René Abel et examinons de quels travaux il s’agit pour Mr Lejeune dont le projet se trouve être, rappelons-le, contraire au PLU et confiscatoire pour son voisinage : (En toute logique, le débat devrait s’arrêter là !)
Poursuivons malgré tout, le raisonnement :
Un simple examen du relief sur Google Earth montre que le projet de canalisation personnelle d’égout Lejeune, empruntant « l’impasse du ruisseau », chemin qu’il a créé, devra rejoindre depuis son chalet à l’altitude de 764 m, un point dont l’altitude est de 768 m, cela sur une distance de 120 m environ.
En ajoutant le dénivelé indispensable à un écoulement gravitaire satisfaisant, il faudra donc à Mr Lejeune créer une fouille pouvant atteindre 6 m de profondeur, dans un terrain rocheux. On notera aussi que le point de raccordement sur le chemin des fontaines se trouve être à une distance de 220 m du chalet Lejeune et 3 m plus haut !
Après avoir cru trouver un arrangement en apparence plus que complaisant avec la Mairie et Mr Abel René, il pourrait bien être contraint Mr Lejeune à négocier avec Dame Nature, sans tenir compte c’est préférable, du conseil peu éclairé dans ce cas du SIA !
MM Raymond Marchal et Jean-Baptiste Mougel, responsables de l’assainissement bressaud seraient bien inspirés, s’ils le peuvent, de revoir leur copie avant la réalisation de quoi que ce soit. Cela ne devrait pas être un problème, Mme la Maire, douée d’ubiquité, est en effet très attachée tout à la fois à ce qu’une solution concertée soit trouvée (sans recours à l’esbroufe à l’assainissement évoquée plus haut) … et dans le même temps à soutenir exclusivement les intérêts de Mr Abel : 1) en invitant le Requérant à abandonner purement et simplement sa requête en Justice et 2) en accordant un permis de construire hors PLU !
Quant à l’intérêt de la Commune dans tout cela, il n’est pas convenant dirait-on de l’évoquer, pas question d’aller au-delà d’un petit ruisseau sans nom, justifiant la qualification de la voie créée en « impasse du ruisseau », … le but recherché par la Mairie étant, à contrario, de maintenir l’horizon dégagé de toute construction et voie publique, exposées au regard de la maison Abel.
La Commune pourrait bien être la première victime de la situation, marquée par une absence totale d’anticipation en matière d’urbanisation globale, à La Louvière.
Le Requérant, prétendu « Grincheux » assure quant à lui n’avoir jamais cessé de proposer des solutions lesquelles sont toujours restées sans réponse. (C’est pire qu’un refus argumenté !) Ne serait-ce pourtant pas au porteur de projet initial, en l’occurrence Mr Abel, soucieux de rendre constructible la parcelle vendue à Mr Lejeune d’être à l’initiative d’une recherche d’arrangement, en respectant le PLU et autrement qu’en comptant sur ses relations en Mairie et… au Syndicat Intercommunal d’Assainissement SIA (MM Jean-Baptiste Mougel et Raymond Marchal) !?
Le souci de Mr « Grincheux » n’est pourtant pas de rechercher des coupables, mais une solution d’accès partagé comme le veut le PLU, dans la zone considérée. Mais comment pourrait-il y parvenir sans évoquer la chaîne de complaisances qui se fait jour à La Louvière et tellement préjudiciable à la Démocratie ?
C’est l’affaire de la Justice, nous direz-vous : nous finirons bien en effet par comprendre dans quelle mesure nous pouvons encore croire en cette institution essentielle de la Démocratie et ce n’est pas en demandant au Requérant d’« abandonner » sa requête comme le suggère complaisamment Mme la Maire, qu’il sera possible d’y parvenir .
DROIDUSOL
(*) Il s’agit de la dernière convention, celle du 7 octobre 2019 hors-la-loi elle aussi et dans laquelle on a pris soin de dissimuler l’empiètement sur la réserve foncière de voirie communale destinée à la desserte du secteur, d’un mur de soutènement privé.