Pour le septième samedi consécutif une manifestation contre le pass sanitaire et les mesures liberticides qui l’accompagnent s’est déroulée dans une ambiance de fête, dans les rues du centre ville d’Epinal. Entre sept cents et mille manifestants de toutes origines, de tout âge, de toutes convictions, de toutes confessions, vaccinés et non vaccinés se sont rassemblés, unis par une seule et puissante motivation la défense des libertés face à ce pouvoir dont le penchant totalitaire n’est plus à démontrer.
Mille manifestants et peut-être plus, certains samedis à Epinal, en plein mois de juillet et d’août, qui aurait pu imaginer cela ?
Mille manifestants criant et chantant pendant plus de deux heures, passant et repassant dans les rues du centre ville au gré de leur inspiration
Mille manifestants traversant la ville et s’asseyant aux terrasses de café, d’où le pass de la honte les exclut comme il les exclut des cinémas, théâtres, lieux culturels et sportifs, restaurants etc.
Tout cela sans que le plus petit incident ne vienne troubler cette magnifique journée, prouvant ainsi la maturité et la responsabilité des participants.
Et puis au moment du retour vers la préfecture le cortège fit halte devant les grilles anti-émeutes interdisant l’accès à la rue de la préfecture et du Conseil départemental. Du car de police stationné derrière ces grilles, quatre policières et policiers sortirent, enlevant leur casque et s’approchèrent au contact des manifestants, malgré l’opposition de leur hiérarchie un tantinet paniquée. Un dialogue s’engagea et des fleurs leur furent lancées sous les acclamations.
Ce type d’événements tend à se généraliser partout en France. Il nous montre une police qui refuse de plus en plus de jouer le rôle de garde chiourme de ce pouvoir illégitime qui enfreint chaque jour un peu plus, les lois et les règles qui ont fait de notre pays un espace de liberté cité en exemple dans le monde entier.
Comme depuis le début de ce puissant mouvement qui traverse la France des villes et des campagnes, les syndicats et les partis politiques brillaient par leur absence, certains insultant même ce soulèvement inédit des consciences ! Ce qui n’a pas empêché des militants de ces institutions aujourd’hui bien malades de se joindre aux manifestations. Je n’en dirai pas plus, sur ce qu’il faut bien considérer aujourd’hui comme le début de l’effondrement de ce système politicien qui ne comprend plus rien à la réalité, et pour qui le peuple de France lorsqu’il se soulève devient une menace. Déjà le mouvement des Gilets jaunes avait montré cette distance, ce fossé entre les revendications légitimes du peuple des ronds-point et les institutions politiques et politiciennes.
Ces manifestations vont n’en doutons pas se poursuivre et s’amplifier chaque samedi dans toujours davantage de villes et de villages de France. Elles étaient 250 ce samedi et ces rassemblements ont réuni beaucoup plus de personnes qu’annoncées par les médias aux ordres.
D’ailleurs où étaient les journalistes de nos « grands »médias vosgiens samedi, sans doute à la Fête à Neu-Neu, car mise à part l’apparition furtive d’un photographe, ils n’étaient pas à la manif.
Nier et falsifier la réalité est le signe d’une grande faiblesse. C’est aussi le signe de la peur qui commence à s’emparer du pouvoir et de ses affidés. Ils doivent savoir que ce mouvement ne fera que s’amplifier dans les jours et mois qui viennent, que la vérité de leurs turpitudes finira par éclater et que quoi qu’ils fassent ils devront dégager.
Dominique Humbert Beretti alias Gracchus
Le 22 août 2021